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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 16:11

 

 

 

Le minaret, le clocher et l’arche d’alliance

        Un vieux minaret dit à un vieux clocher :

Comme le son de tes cloches est harmonieux !

Il a charmé  beaucoup de fidèles, avant de les libérer, pour rejoindre les cieux.

       Le vieux clocher répondit :

Comme la voix de ton muezzin est envoûtante !

Elle a  attiré et conquis nombre d’âmes consentantes.

-« Mais qu’avons-nous fait en ce monde ; continue le clocher : notre mission a échoué ; les hommes sont devenus fous ; ils ne pensent qu’à la guerre, qu’au profit ; ils sont individualistes acharnés ; l’égoïsme les a perdus après nous le déluge ! pensent –ils »

     Ou est le bien !que reste-il ?le chacun pour soi a détruit l’humanisme. Que de malheureux exclus ! Que de guerres inutiles !

 

_ oui, tu n’as pas tort clocher : notre mission a échoué.

Au lieu de la tolérance enseignée, on a obtenu l’inverse. Des églises, des mosquées, des synagogues sont détruites. Des gens sont assassinés, tous les jours, des enfants, des bébés sont égorgés comme des bêtes. De la haine fratricide est distillée et inoculée au peuple,à tout instant par des responsables hypocrites et sournois qui viennent prier,à l’occasion bien drapés dans leur burnous.


 

     Le diable est dans la peau des humains. Ils sont devenus des monstres malgré les bonnes paroles que nous avons prêchées, à longueur de journées.                                                       

 

  Que faire ? Que faire ? Faut-il abandonner ? Faut-il baisser les bras devant cette calamité ?ce déluge de feu et de sang.

 

L’arche d’alliance, dans sa synagogue, a tout entendu et compris ce que se disaient le minaret et le clocher. Elle lève le bras au ciel et implore : « oui, vous avez raison tous les deux. Nos bonnes paroles n’ont servi à rien ; elles sont inefficaces et nos décideurs sont atteints de surdité profonde, lorsque nos peuples hurlent de douleur et de misère. Les bombes éclatent partout. Les corps d’innocents sont déchiquetés presque quotidiennement et la guerre continue, continue à faire le vide .à tout raser sur son passage,à noyer les innocents dans des torrents de sang et de larmes

  Que faire ? Que faire ?

 

       Et tous les trois se tiennent par la main,se regroupent,se réunissent sans cesse et continuent de prêcher la bonne parole exclue de tout fanatisme,ensemble,partout dans le monde,sans se lasser,en utilisant de grands moyens de persuasion adaptés aux circonstances,jusqu’à obtenir avec l’aide de notre même Dieu Tout puissant,partout dans le monde,chez tous les peuples,la tolérance,le respect mutuel,la reconnaissance mutuelle.

Monsieur ……………, le 10/01/2003.

A

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 16:09

 

 

 O, rage, o  désespoir et mille fois hélas !

J’ai vu l’enseignant souffrir. 

               Il fut un temps, quand les animaux et les plantes parlaient aux humains,ou l’enseignant était le MAITRE ; 

    Sa valeur était inestimable, irremplaçable parce que tous avaient pris conscience de son importance. Ils savaient que sa tache très noble était très difficile puisque son rôle n’était pas de confectionner, simplement des costumes,des chemises blanches et des cravates,mais de former des hommes et des femmes capables de réfléchir,de juger,d’évaluer,de décider,de construire et réussir.

               Les temps changent et les valeurs et leur échelle sont prises ,englouties et diluées dans un tourbillon sans fond.

               J’ai vu l’enseignant souffrir.

Incapable de joindre les deux bouts, il est obligé parfois de se travestir en clandestin,en trabendiste,en vendeur d’eau,de cigarettes ou de ferrailles.               J’ai vu l’enseignant souffrir. 

Confectionner des « montagnes » et des « montagnes » de fiches, dans un hamam ou sous la tôle à gouttières, accroupi sur une natte à la lumière d’une bougie.              J’ai vu l’enseignant souffrir. 

Marcher des kilomètres et des kilomètres de piste, pour rejoindre son école,un sac de pain et de légumes sur son dos,sous une pluie glaciale. Une tuberculose faillit l’emporter pour avoir voulu à tout prix nourrir l’esprit et le corps de ses petits élèves ruraux.             J’ai vu l’enseignant souffrir. 

Malade, fiévreux, souffrant, miséreux, mais courageux et consciencieux, il présente ses leçons et s’acharne à communiquer le savoir.              J’ai vu l’enseignant souffrir. 

Quarante élèves par classe et plus. Des centaines de modèles d’écriture, des devoirs à apprécier,des erreurs à corriger,des fautes à éliminer,des caractères à comprendre et à modeler. des boules de nerfs à maîtriser,des fatigues à surmonter,des problèmes à régler.             J’ai vu l’enseignant souffrir. 

Souvent sans craie, sans tableau, sans matériel, sans livres, sans budget, sans mazout, sans cantine, sur des estrades branlantes et des tables « estropiées »sans dossiers.            A l’heure de l’informatique et de la grande technologie,il essaie de se débattre et s’acharne quand même à communiquer le savoir. 

            J’ai vu l’enseignant souffrir.

Se mettre à la recherche des documents introuvables ou à des prix inabordables qui le mettent dans une situation extrême ou il faut choisir entre le livre et le pain quotidien.             J’ai vu l’enseignant souffrir. 

Rejoindre son poste,dans l’endroit difficile et peut être mourir.             J’ai vu l’enseignant souffrir.      

Dans une ambiance de problèmes sociaux, les plus divers,de stress,d’angoisse et d’inquiétude d’avenir incertain. Peut-on bien enseigner, bien communiquer, bien assimiler.            J’ai vu l’enseignant souffrir et souvent réaliser des prouesses,des miracles. 

           J’ai vu l’enseignant souffrir.

On l’accable de tous les maux. Et de tous les doigts,il est désigné, 

Tous les regards,sur lui,sont braqués Les parents sont mécontents,les élèves ennuyés. 

Les supérieurs toujours insatisfaits Mais à qui la faute ? À qui la faute ?               J’ai vu  l’enseignant souffrir. 

 

  Blessé dans son amour propre,

Il relève la tête et s’interroge, Est-ce ma faute  ou celle du système ? 

C’est peut être une question de formation ? De vocation ?d’abnégation ?d’évaluation ?       C’est aussi peut être une question de considération, 

 

De rémunération,de compréhension ? D’alimentation ?n’est ce pas ? Pourquoi pas ?                 J’ai vu  l’enseignant souffrir ; 

 

« ventre creux n’a pas d’oreilles ». Peut- on faire bien assimiler leçons et exercices 

A des bambins,à des adolescents,à des adultes Souvent sous alimentés,en état de stress chronique. 

                 J’ai vu  l’enseignant souffrir ,mais espérer une formation digne du 21ème siècle. Utiliser des moyens didactiques modernes,des programmes ou l’humanisme,la liberté,la tolérance,le respect mutuel….seront mis en valeur et inculqués aux générations futures.           Il espère une meilleure considération. La valorisation de sa fonction par un salaire décent qui lui permettra de se libérer des contraintes matérielles pour ne se consacrer corps et âme qu’à l’éducation,la culture et l’instruction. 

 

            Inchallah !

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 16:08

 

 

Dédié à mes anciens élèves ,à ceux qui ont enseigné avec moi et à si Mahmoudi A.E.K décédé en juillet 96.

Non, je n’ai pas oublié

Vos langues tirées ,vos doigts crispés

Sur la plume qui crisse au moment de l’écriture

Pour arriver à tracer de belles lettres sans bavure.

Non ,je n’ai pas oublié

Vos yeux écarquillés sur vos ardoises grises

Pour mieux apprécier les tracés et les frises.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire

Non,  je n’ai pas oublié

Vos chéchias rouges sur vos têtes , posées

Comme des coquelicots dans un champ de blé, parsemés

Vos djellabas rayées

Vos burnous blancs au vent,

Qui vous permettent de jouer à l’avion, avec ses pans.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos pantalons mignons, bouffons, sans poche, ni ceinture,

Relevé sans relâche d’une petite main adroite

Et amortissant parfois les chocs d’une règle plate

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire

Non,  je n’ai pas oublié.

Vos lèvres tourmentées, vos voix gênées,

Vos grimaces en tous genres.

Amusantes et bizarre, sans tension

Qu’exige en lecture, l’effort de prononciation

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos plumes, vos encriers  et quelques doigts tachés.

Le buvard sous la main et la pate à modeler

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos jeux innocents évoluant au rythme des saisons.

Ce sont les noyaux, les osselets, les billes multicolores,

La toupie, la marelle et le saute mouton.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos mains qui tremblent, vos regards lointains,

Vos doigts qui se tordent

Devant un problème difficile

Et vos sursauts de joie dès la solution trouvée.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos files indiennes joyeuses, devant la cantine,

Armées de vos assiettes et cuillères en aluminium,

Prêtées par la voisine.

Vos petits tapages et bousculades bénignes.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos multiplications chantées 2×1, 2×2, 2×3, 2×3 ,2×4.

Vos récitations mimées,

Vos cartables frontières en dictée,

Vos doigts mordillés en calcul.

Le lapin qui s’enfuit en leçons de choses

Et les poursuites mouvementées.

L’hirondelle qui rentre en classe sans permission

Et le chahut qui s’en suit.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Les kermesses, les banderoles et tous les stands représentés.

Les séances de cinéma sous le préau, dans une salle aménagée

Où vous-mêmes, Laurel et Hardy, Charlot étaient rois.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos scènes théâtrales, vos déguisements

Vos fausses moustaches, fausses barbes.

Vos gandouras trop longues, vos burnous qui vous étouffent

Vos chants « chorales » qui montent au ciel.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Vos victoires en volley - ball,

Vos sueurs versées,

Vos maillots mouillés,

Vos coupes rapportées.

Aux examens, toujours les résultats espérés.

Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Non, je n’ai pas oublié

Les séparations douloureuses de fins d’années scolaires.

Le dernier jour.

Seul dans la cour

Un dernier tour dans les classes nues et vides,

Un vide profond, un silence effrayant,

Nostalgique.

Puis dans ma tête fiévreuse

Des cris, des chocs, des bruits,

Des coups de sifflets, des appels

Des ordres, des reproches,

Des portes qui claquent,

Une vitre qui se brise

Quelques larmes glissent sur mes joues.

Un dernier regard dans la cour

La gorge serrée

Je ferme la porte d’entrée à double tour

Pour trois mois de vacances.

 Ils sont là,  gravés dans ma mémoire.

Je les emporterai dans ma tombe.

Le 05/07/98

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 16:07

Ô temps

Posté par http://www.bonjourdesougueur.unblog.fr le 13 août 2008

 

horloge.jpgChers frères ,chères sœurs ,chérs collègues

Que d’images merveilleuses ,que de souvenirs magnifiques défilent dans ma tête lorsque je rentre dans cette école au nom prestigieux de l’héroïne Hassiba Benbouali !C’était ici que j’exerçais les fonctions de PEM puis directeur du seul CEM de Sougueur de 1963 à 1969.Il y avait à cette époque là peu de cours

Suite...pédagogiques et une équipe de cadres remarquables ,exceptionnelle par son dynamisme et son dévouement . Les élèves étaient aussi exceptionnels par leur conduite irréprochable et leur sérieux au travail  .Nous vivions presque en famille .Tous les jeunes connus et appréciés individuellement . je leur faisais totalement confiance et tous les objectifs escomptés se réalisaient dans la quiétude .

     Ô temps ingrat ,indifférent ,rouleau compresseur qui nous use et écrase tout sur son passage ! Tu nous bouscules ,tu nous sillonnes le front ,tu nous défigures ,tu nous déstabilises ,nous détériores et nous fait courber l’échine .

   Ô temps ! pourquoi ne suspends –tu pas ton vol à une époque radieuse de paix ,de sérénité et de bonheur ?

   temps.jpgTe souviens-tu de mes veillées solitaires ,assis devant un vieux piano sous les trembles frémissants ,témoins de mes rêveries .Ils sont toujours là, c es trembles ,mes anciens compagnons ,éclatants ,scintillants sous les jeux  de lumière provoqués par les rayons de soleil ,caressant tour à tour les facettes blanches et verdâtres du feuillage frissonnant .

Te souviens – tu des groupes d’élèves ,poursuivant dans la joie les flocons de spores éparpillés périodiquement par ces arbres majestueux ?

Te souviens – tu des vacances de Noel de 1969,pendant lesquelles ,j’étais perché sur une échelle dans le froid ,peignant matin et soir les deux tableaux muraux pour rendre le hall d’entrée plus accueillant ?

Merci  à Madame La Directrice qui a su conserver ces peintures et qui a donné de l’importance aux scènes folkloriques représentées. Merci à Madame la directrice et à son personnel qui ont méticuleusement toujours fleuri leur école de telle manière qu’on se croirait ici ,toujours au printemps . c’est un plaisir pour les yeux et un lieu déstressant pour tous ceux qui y travaillent ,élèves et personnel .

    Te souviens –tu ,Ô Temps ! des joyeuses kermesses ,bruyantes et intéressées ?    Te souviens –tu de la gaieté rayonnante des enfants et de leurs parents ?

    Te souviens –tu de cet enthousiasme et allégresse qui y régnaient ?

    Te souviens –tu des loteries organisées ,du stand sympathique des P.T.T qui permettait aux élèves de s’adresser  des messages fraternels ;du stand des » poules et lapins »que j’organisais moi-même et qui faisait la joie d’une multitude de gamins ,adolescents  et adultes ,et bien d’autres stands encore comme  la « roulette », « l’âne à la queue coupée », la «  pêche  miraculeuse », le « ribouldingue », le « tir »,le « foot au pneu »,les « disques demandés »,les »boissons et pâtisserie »et le Monsieur Kermesse qu’il fallait rechercher partout etc, etc…

    Te souviens –tu, Ô Temps ! Ô mémoire ! Que c’est dans cette cour d’école même que de petits ruraux et rurales ,à la volonté tenace se sont entrainés au volley ball pour des champions nationaux .

Il ya tellement de choses à raconter ,à évoquer au cours de cette occasion que cent pages ne suffiraient pas .je tiens à remercier Madame La Directrice et son personnel et tous ceux qui ont contribué à la réception chaleureuse et fraternelle d’adieu ,qu’ils ont bien voulu m’organiser et leur souhaite santé ,volonté et courage pour former des générations instruites ,cultivées ,ouvertes au monde extérieur ,se nourrissant d’humanisme ,de liberté ,de tolérance ,de poésie et d’art pour en faire des responsables respectueux des droits et des libertés d’autrui.

 

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 03:57
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